Des millions d’euros, 1,3 million de travailleurs.
Voilà le potentiel de chiffre d’affaires auquel s’ouvre un établissement en acceptant les titres repas. En plus de rendre service à une clientèle habituée, l’établissement se rend accessible à ceux qui n’utilisent que ses tickets pour se restaurer.
La méthode est simple : remplir des bordereaux sur une plate-forme sécurisée, choisir le délai de remboursement, et modifier l’abonnement au besoin, du standard au plus rapide. L’enlèvement se fait sur rendez-vous en mentionnant un numéro de compte client.
Les clients achètent avec le ticket restaurant électronique ?
La version papier commence à laisser sa place à la carte électronique. Il était décrété que l’achat électronique ne devrait engendrer aucun frais supplémentaire pour les commerçants, mais au contraire faciliter les transactions. Qu’en est-il ?
L’avantage de cette nouvelle solution est la gestion simplifiée des achats : il ne faut plus compter de tickets, ni remplir de bordereaux. Les soldes, transactions et remboursements sont communiqués par la société émettrice. De plus, plus aucun fonds n’est avancé dans des retours de monnaie. Le ticket restaurant électronique évite aussi des achats avec erreurs de caisse. Enfin, les paiements étant dématérialisés, ils sont donc sécurisés.
L’inconvénient de cette formule est l’équipement qu’il faut installer. Prévoir un terminal de paiement peut être une lourdeur dans l’installation de ce nouveau système d’achat. Le terminal ayant, de plus, lui-même un coût d’utilisation. En janvier 2012, il n’y avait encore que 45% des établissements HORECA qui disposaient d’un terminal.