Il a débarqué depuis le 1er janvier 2011 en Belgique : le chèque repas électronique ! Pourquoi ce système ? Quel en est le fonctionnement ? Explications.
On entend encore le ministre pour l’Economie et la Simplification administrative, Vincent Van Quickenborne s’enthousiasmer : « Je me réjouis qu’après quatre ans de concertations et de pourparlers, le chèque repas électronique se concrétise réellement en Belgique. Ce système de titres repas électroniques sera plus facile, plus sûre et plus efficace pour les employeurs, pour les commerçants et pour les travailleurs ».
Les raisons du passage du papier au chèque repas électronique en Belgique
En 2010, plus de 1,3 million d’employés bénéficient du ticket déjeuner et près de 250 millions de chèques sont édités annuellement.
A l’heure des interrogations environnementales, la Belgique devait étudier le problème des chèques repas, en tenant compte de la quantité de papier et d’impressions pour éditer les titres. Une démarche éco-citoyenne pour limiter l’impact écologique de cette forme de rémunération et ainsi éviter l’utilisation de tonnes de papier nécessaires à leur fabrication.
Ensuite, le gouvernement belge a également soulevé les problèmes liés au risque de perte, à celui de destruction ou de dépassement de la date de validité.
C’est avec cette optique qu’une nouvelle solution a été adoptée : le chèque repas électronique en Belgique était né.
Le système du chèque repas électronique en Belgique
Pour que la période d’adaptation se passe correctement, chaque dirigeant pourra décider d’opter ou non pour cette nouvelle version. Par conséquent, dans les premiers temps, le système de chèques papier va cohabiter avec sa version électronique puis, « C’est le marché qui va gérer ça tout seul », selon Vincent Van Quickenborne.
La société Sodexo a d’ores et déjà, mené cette expérience au Brésil notamment, où il a fallu attendre seulement 18 mois pour que la version papier soit totalement oubliée. Cependant, cette tendance dépend de l’acclimatation des salariés aux chèques repas électroniques en Belgique.
Pour cela, les chèques repas électroniques belges possèdent quelques armes séduisantes :
- L’argent ne peut pas être perdu et en cas de vol, le salarié peut bloquer immédiatement son compte
- Fractionnable : le travailleur peut utiliser un titre et demi pour réaliser une transaction et la moitié restante est conservée sur le compte
- La perte pour dépassement de la date de validité est limitée par des avertissements d’échéances par SMS
- La priorité est systématiquement donnée au Ticket Restaurant ® présentant la durée de validité la plus réduite. C’est l’application du système « FIFO » ou « first in first out ».
Mais le système du chèque repas électronique en Belgique devrait également séduire les commerçants :
Désormais, ils seront remboursés dans les deux jours ouvrables qui suivent le paiement électronique ;
- Cette alternative ne sera pas plus coûteuse que pour la solution papier ;
- Le transport des chèques repas n’occasionnera plus de problèmes de vol.
- Le choix du passage à l’électronique se fait ensuite par l’adaptation de la Convention Collective de Travail (CCT) ou à défaut par un contrat individuel écrit.
L’emploi du chèque repas électronique en Belgique sera à coup sûr l’une des grandes évolutions de 2012 !